°¤~ Le retour de la Lumière... ~¤°

Des doigts qui émettent un bruit, rythmique.

"Un, deux, trois.."

Ses ongles manucurés et nacrés frappent sur le bois ancien d'une table.

"Quatre, cinq, six.."

Ses jambes fuselées se croisent élégamment, elle bat du bout des doigts le rythme.

"Sept, huit, neuf.."

Froissement de tissus, c'est son châle qu'elle replace sur ses épaules nues, châle étrangement clair et à la fois transparent, avant de reprendre.

"Dix, onze, douze.."

Des mèches, de couleur améthystes, retombant sur sa poitrine et demeurant immobiles.

"Treize, quatorze, quinze.."

Une bouche, des lèvres bien dessinées d'une couleur rosée..

"Seize, dix-sept, dix-huit.."

Un nez fin, des yeux d'un bleu presque nuit parsemé d'une lueur argentée.

" Dix-neuf...vingt."

Tout s'arrête…

Le crayon qui lui servait à des notes, à présent plongé dans sa chevelure améthyste, tortillé jusqu’à ce que ce dernier tienne. Quelques mèches sur le front lui reviennent, tandis que ses orbes aux succulentes coulées limpides se ferment l’espace d’un instant. Pressentiment ? Non, simple envie. Envie du moment, c’est cela…oui…
Lentement, elle déposait ce vieux grimoire sur le sol tiède , de marbre nacré.
S’aidant de ses deux mains à la blancheur lunaire, elle se relevait.
Puis, elle se penchait, se courbait, et se redressait, faisant ainsi disparaître d’un geste leste les quelques plis de sa robe au ton nacrées.
Et lors de son pivot, le grimoire avait rejoint le service à thé, tout simplement.
Talons résonnant dans les escaliers de marbres, c’était en tenant la rampe qu’elle descendait, lèvres closes, et étrange sentiment en elle…

En effet, voilà déjà quelques heures, qu’elle retrouvait la route de la Terre… La route du Sanctuaire… Le temps passé à voguer entre plusieurs dimensions depuis qu’elle avait quittée les enfers d’Hadès lui avait parues une éternité, alors, que certainement, cela en fut tout autre, oui…
Lorsqu'elle était réapparut au sein du Sanctuaire, tous, sans exceptions avaient pu ressentir le retour du puissant cosmos de la Déesse... Un chaleur maternelle, un amour présent, et une douceur, presqu'iréelle... Voilà ce qui avait émanée du doux cosmos d'Athéna à son arrivée. De même, que le Sanctuaire en entier avait été plongée dans une lumière à teinte dorée.

A travers les jardins, les labyrinthes, la Déesse de déplaçait. Plus furtive et rapide que la simple " humaine ", en constante harmonie avec le corps et les environs, elle veillait. Elle veillait en silence, veillant même durant son sommeil.
Parfois, il semblait, qu'Athéna avait un moment d'absence, mais pourtant... Pourtant non.
Ainsi, c'était une main relevant les tissus de sa robe qu'elle marchait. Direction? Elle ne savait pas encore, mais qu'importe, elle prtofitait du moment présent... Être sur Terre, au Sanctuaire, près de tout ces êtres qu'elle chérissait plus que tout au monde, que demander de plus...?
Des réponses peut être... Mais cela viendrait, tot au tard, elle le savait...

Invité

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Dans la mort, qui pourrait trouver le chemin de la vérité ? Dans la mort, qui pourrait y retrouver une quelconque trace du passé ? Au final, qui a-t-il au travers de la mort, si ce n'est les remords des évènements non effacés ?

Le chevalier d'or de la Balance, le savait lui. Après s'être éteint subitement au devant du Mur des Lamentations, son âme avait rejoint les étoiles et l'essence même du cosmos.. le temps. Tombant lourdement dans ce qui semblait être les affres de la mort, Dohko perdit toute notion du temps et de la vie.. seul les cris de douleurs du monde des morts l'entouraient. Persécuté et hanté à plusieurs reprises, l'âme du vieux maître ne trouva de répit dans ces lieux. Il était souillé par le sceau des Enfers. Celui auquel il s'était offert, afin de rejoindre sa déesse. Tous les jours d'une vie humaine ne furent que douleurs et persécution pour l'âme de l'ancien chevalier d'or de la Balance.. chaque jour fut comme un nouveau coup d'épée, du puissant Hadès, en plein cœur de son âme.. car comment pouvait-il en être autrement dans le monde des Morts ? ..

.. pourtant, tout s'éteignit de nouveau et le vieux maître sentit, bien au-delà de ses espérances, la brise légère venir souffler contre son visage, meurtris par les dégâts du temps. S'en suivit une mélodie enivrante et symphonique engendré par d'imposantes trombes d'eau venant s'échouer, dans un fracas indescriptible, contre la roche. Finalement, le vieux maître perçut cette pluie fine qui venait s'abattre contre lui.. comme si quelques gouttes d'eau s'étaient détachées du lot par les bienfaits du vent et s’était ensuite diriger vers lui en percevant son cosmos. Réouvrant délicatement ses yeux - toujours aussi perçant malgré la vieillesse - Dohko découvrit avec peu de surprise, les chutes d'eau de Rozan. Celles-même qu'il avait côtoyé et chérie tout au long de son existence, que ce soit durant son propre entraînement comme tout le long de celui de son apprenti. Bizarrement, elles n'avaient en rien changé et la douceur qui émanait toujours de ce lieu n'en était que plus conservé.

Mais malgré cette pincée de bonheur retrouvée, il subsistait une interrogation qui ne trouvait de réels fondements ni de réels significations dans l'esprit du vieux maître. En effet, il résidait encore en lui cette vague, mais pourtant bien présente, impression de mort et de douleur entaillant son esprit. Avait-il rêvé ? Non.. cela ne se pouvait.. il avait atteint le 8ème sens et traversé les portes de l'Enfer en compagnie des chevaliers de bronze. Avait-il été victime d'une quelconque illusion ? Impossible.. le seul être humain capable d'un tel amusement, n'était autre que le natif de la Vierge, Virgo No Shakka.. alors.. alors que s'était-il passé ? Pourquoi avait-il soudainement perdu conscience lors de la destruction du Mur des Lamentations pour finalement se retrouver ici, sans réellement comprendre ce qui avait séparé ces deux évènements ?

Malgré toute la sagesse que lui avait inculqué l’expérience et le temps, il ne sut se l’expliquer. C'est donc dans un mouvement de lassitude presque pesant, que le vieux maître se releva douloureusement, sa canne à la main. Il avait grand besoin de réponses et il le savait mieux que quiconque, un seul endroit était susceptible de lui apporter ces réponses... le Sanctuaire.

~~~~

Après s'être acquitté des douze demeures du Zodiaque aussi facilement que les rafales de vent les avaient balayés, Dohko arriva aux portes du palais d’Athéna. Dans un tintement sourd du bois d'acajou contre le marbre blanc du parvis, le vieux maître s'arrêta net et se retourna langoureusement pour regarder avec attention le Sanctuaire.

¤~~ Bien des choses se sont passés ici.. et pourtant, aucune trace de cosmos ne semble expliquer cette hérésie.. marmonna-t-il ~~¤

Profondément perturbé par la tournure qu'avait pris les évènements, le vieux maître reprit néanmoins sa route et franchit finalement les imposantes portes dorées délimitant l'entrée du palais. Une fois à l'intérieur, il laissa ses yeux s'illuminer à la vue de cette déesse virevoltante de bonheur et de passion envers les siens. S'avançant langoureusement et difficilement sous le poids des années, Dohko arriva finalement aux cotés de sa déesse et inclina légèrement sa tête - tout en ôtant son chapeau de paille -. Une fois ses salutations faites, le vieux maître releva son visage et plaça son regard au plus profond de celui d'Athéna, comme s'il cherchait une quelconque réponse dans celui-ci.

¤~~ Si des rêves incompris semblent me hanter.. Il en va que vos souvenirs ne vous en font oublier votre gaieté.. Déesse, lui dit-il souriant malgré cette voix enrouée ~~¤

*°¤~ Le retour de la Lumière... ~¤°* Messagedohko28zm

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Un blafarde clareté englobait le marais, et les herbes folles semblaient être menées, par un vent lointain et effacé, qui berçait les branches des arbres dénudés.
Tout semblait si calme, dans cette semi-obscurité.
Athéna " flottait " dans les airs ... Etherée, éolienne, par moment ses pieds, nus, touchaient par le sol, en de vagues mouvement.

Et pourtant, flanant depuis déjà quelques minutes dans ces somptueux et immenses jardins, le silence, qui c'était fait Roi, ce fut rompre par l'une de ces voix mélodieuse, douce, emplit de sagesse, et surtout, familière, oui...
¤~~ Si des rêves incompris semblent me hanter.. Il en va que vos souvenirs ne vous en font oublier votre gaieté.. Déesse, lui dit-il souriant malgré cette voix enrouée ~~¤

Net, elle s'était arrêtée. Non pas un mots de ne c'était échappée du mince espace clos d'entre ses lèvres opalines.
Elle ne regarda pas tout de suite cet éveillé, cet humain ... Lui, il la fixait sans mots désormais.
Peut être était-il fasciné par cette aura de lumière, par la sérénité se dégageant de cet être mystique...? Ou alors, simplement, attendait-il une réponse de la part de sa Déesse...?
Cette sensation de bien être, de chaleur, d'étrange douceur et d'amour maternelle s'empressait déjà de voguer autour de l'être.
L'ombre d'un sourire, léger, mais doux venait se dessiner au coin de ses lèvres.
Au teintement de sa voix, elle l'avait reconnue, d'ailleur, dès qu'il eu franchit les grandes portes dorés de son Palais, elle avait su qu'il viendrait à elle... Dokho, le chevalier d' Or de la balance... Aussi surnommé le vieux Sage. Ainsi, enfin il était de retour, et ce en même temps que la Déesse, étrange conïcidence non...?

Lentement, et grâcieusement, elle en vint à tourner son petit minois vers le Chevalier.
Le soleil s'effaçait, dans l'osbcurité, laissant apparaître, sous leurs yeux emerveillés, les faibles rayons de la mère Séléné...Pâle disque de lumière perlée, couverte de voiles aux couleurs pâles...
Puis enfin, il était temps remarque, ses lèvres s'entrouvèrent enfin, pour laisser s'échapper quelques notes, méloppée d'un autre temps...

" Dokho... Voilà bien longtemps que je n'avais croisés votre sourire... Les souvenirs... ils sont là pour ne pas que l'on oublie Chevalier... C'est ce qui nous fait parfois avancer... "

Invité

Dohko ne délaissait son regard de celui de sa déesse et garante de la paix sur terre, attendant patiemment que celle-ci ne se risque à froisser les tissus aromatisés de ses lèvres rosées pour lui parler. A la contempler, avec une attention toute particulière, il avait sentit toute la délicatesse et la douceur qui s'éveillait progressivement de son cosmos comme une essence toute aussi enivrante que charnelle. A n'en pas douté, Athéna avait retrouvé sa puissance d'en temps.. et ce malgré la terrible épreuve qu'elle avait eut à surmonter en étant retenu dans les terres reculées des morts et des pêcheurs.

Retenant tout son poids sur sa canne, fait d'un enchevêtrement minutieux de deux racines d'acajou, le vieux maître restait toujours aussi songeur quant aux nombreux évènements qui l'avaient conduit à rejoindre le Sanctuaire et sa déesse. Il pesait dans l'air purifié du moment, une trace d'un passé inachevé et pourtant bel et bien révolu. Nul n'était revenu.. et le Sanctuaire était plus que vidé de toute protection.. et ce malgré le fait, qu'Athéna se soit-elle aussi éveillée. Fronçant très légèrement ses sourcils, le natif de la Balance ne sut expliquer pourquoi il était le seul à être revenu et pourquoi le cosmos d'Athéna s'était illuminé comme si la flamme de sa sagesse venait à peine de s’embraser.

" Dokho... Voilà bien longtemps que je n'avais croisé votre sourire... Les souvenirs... ils sont là pour ne pas que l'on oublie Chevalier... C’est ce qui nous fait parfois avancer... "

A cette voix mélodieuse et symphonique, Dohko répondit par un simple hochement de tête respectueux et approbateur. Laissant un sourire attendrit se peaufiner sur son visage pourtant si ridés, le vieux maître rehaussa ensuite sa posture pour finalement balayer le palais de son regard songeur. En effet, à bien loin, remontait le temps où il était parvenu jusqu'ici.. et à bien loin, remontait le temps où il avait put croiser le regard de la belle et douce, Athéna. L'esprit embrumé par des souvenirs chaleureux, le vieux maître s'avança lentement aux cotés de sa déesse et attarda sa vision sur le disque lunaire qui s'était éveillé au loin, laissant le crépuscule s'évanouir dans l'obscurité de la nuit.

¤~~ Oui.. en effet, voilà bien longtemps.. dit-il, d'un ton rêveur. .. mais les souvenirs.. les souvenirs sont parfois trompeurs.. et savent en tout point déjoué la conscience humaine pour la plonger dans la torpeur.. marmonna-t-il, en se grattant légèrement le menton; comme s'il venait de s'éveiller à de nouvelles interrogations ~~¤

Les yeux reflétant la façade blanchit de l'astre lunaire, le vieux maître continuait de réfléchir quand il sentit un vent frisquet venir tordre son échine. BOn nombre, étaient les raisons de son retour et pourtant, aucune d’entre elles, n’avaient trouvé de réponses dans les yeux d’Athéna.. toutefois, Dohko n'était homme à demander plus de précisions, préférant s'abandonner aux attraits de la méditation. C'est donc d'un mouvement langoureux et emplis de douleur, que le vieux maître pivota sur ses talons pour faire désormais face à la belle et envoûtante Athéna.

¤~~ .. le temps doit être utilisé à bon escient.. la lune s'élève sur un Sanctuaire vidé de toute protection, à présent.. lui dit-il, en abaissant son menton pour le déposer sur sa canne, l'air songeur. .. la vieillesse me pèse.. mais je me plierais à la bonté de vos aises.. ajouta-t-il, pour lui faire comprendre qu'il était à ses ordres ~~¤

*°¤~ Le retour de la Lumière... ~¤°* Messagedohko28zm

¤~~ Oui.. en effet, voilà bien longtemps.. dit-il, d'un ton rêveur. .. mais les souvenirs.. les souvenirs sont parfois trompeurs.. et savent en tout point déjoué la conscience humaine pour la plonger dans la torpeur.. marmonna-t-il, en se grattant légèrement le menton; comme s'il venait de s'éveiller à de nouvelles interrogations ~~¤

Ainsi, le vieux maître, comme beaucoup l’appelait, semblait aussi rêveur et songeur que la Déesse elle même… Grand moment de silence autour de ces deux êtres. Le silence...étrangement, loin de ces silences pesant...ceux que l'on a envie de briser. Non, un silence calme, serein même…
Les paupières à demie closent, son regard d’un bleu profond, intense, s’attardait sur le Chevalier. Toutefois, malgré ce doux sourire ourlant ses tendres lèvres, sa face reflétait une certaine mélancolie. Pourquoi ? Elle ne savait même pas elle-même, ou alors, elle ne voulait pas savoir…

La nuit, déjà bien avancée, avait éteint toute trace de lumière Solaire, la chaleur s’effaçait, et les arbres tout autour se couvraient d’ombres. Et puis alors que le Chevalier pivotait sur lui même pour faire face à la Déesse, le ciel s’embrumait et laissait place déjà à quelques perles de pluies.

¤~~ .. le temps doit être utilisé à bon escient.. la lune s'élève sur un Sanctuaire vidé de toute protection, à présent.. lui dit-il, en abaissant son menton pour le déposer sur sa canne, l'air songeur. .. la vieillesse me pèse.. mais je me plierais à la bonté de vos aises.. ajouta-t-il, pour lui faire comprendre qu'il était à ses ordres ~~¤

Tels furent les mots prononcés par le vieux Maître, avant que les pluies diluviennes ne s’abattent sur le Sanctuaire, trempant ainsi le sol.
Elle n’avait encore dit mots, et pourtant, de son simple geste de la main, elle invitait Dohko à la suivre. Pas une minute de plus non, elle n’aurait laissé le Chevalier sous cette pluie, ce n’était correct de sa part.

« Si vous voulez bien me suivre Dohko… Nous devrions rentrer… Je n’aime pas la pluie… »

Se comportait-elle comme une simple enfant égoïste par le fait qu’elle voulait rentrer arguant qu’elle n’aimait guère la pluie… ? Non, aucunement, cela était peut être du à une crainte…
D’ailleurs, en parlant de craintes, elle avait perçu celles qui depuis son retour, oppressaient Dohko. Elle ne lui en avait touché mots pour l’instant, mais cela viendrait, une fois qu’ils seraient à l’abris.

Ainsi, sous leurs pas tombait gouttelettes et feuilles, mais cela n’allait s’éterniser plus longtemps.
En effet, déjà face à eux, se montrait le fameux escalier de marbre nacré. Escalier qu’Athéna avait gravit sans difficulté, en compagnie de Dohko. Et sans plus attendre, ils avaient passés les grandes portes dorés, agrémentés de différentes décorations plus somptueuses les unes que les autres.
Ensembles, ils pénétrèrent donc dans une vaste pièce au sol de Cristal. Etrange sol que présentait cette pièce, présentant au dessous de leur pieds le vide. Mais qu’ importe, ils n’étaient guère là pour étudier la décoration des lieux, bien que sublime.
Dans cette pièce, une grande porte fenêtre semblait donner sur la Terrasse, donnant vue sur les magnifiques jardins.
Au centre, trônait une petite table de bois, en chêne massif pour être précis. Un petit napperon de poser dessus, ainsi qu’un vase de fleur.
Athéna, la douce, invita donc Dohko à venir s’assoire sur l’une de ces fameuse chaise recouverte de tissus nacré, trônant face à la Table.

« Désirez vous peut être quelques chose Dohko… ? » Avait murmurer la Déesse, jettant un regard, quelques peu fébrile par la fenêtre… « Ou bien voulez vous me parlez de suite de ce qui trouble vos pensées, et hante vos rêves… ? »

Invité

Le regard toujours perdu au plus profond de celui de sa déesse, le natif de la Balance s'était abandonné aux attraits de la contemplation. De ses yeux cristallins, il avait perçut toute la tendresse d'un vague matin d'hiver.. de ses courbes fines, il avait sentit toute la beauté d'un diamant pure s'éveiller aux douces caresses du vent.. de sa longue chevelure améthyste, il avait découvert la finesse et la volupté d'une tornade de bonté. Puis soudainement, l'élémentaire d'eau s'éveilla au plus haut des cieux et délaissa ses filles s'abattre comme des cordes sur la terre sacrée du Sanctuaire d'Athéna.

« Si vous voulez bien me suivre Dohko… Nous devrions rentrer… Je n’aime pas la pluie… »

Étant habitué à la pluie fine qui s'abattait presque quotidiennement sur les cinq pics de Rozan, le vieux maître laissa un sourire quelque peu amusée se peaufiner sur son visage au moment où sa belle déesse lui avoua craindre la pluie. En ces dires, il avait reconnut toute la jeunesse et la naïveté de l'être qui habitait l'étincelle de cosmos divine d'Athéna. De son vivant, Dohko avait connu deux personnes ayant eu l'honneur de détenir l'étincelle divine de la Sagesse en elles. La première fut la Athéna, qui lui confia la technique secrète lui permettant de garder son cosmos rajeunis.. le Misopethamenos offert lors de la Guerre Sainte de 1743. Ce qui faisait, que Saori était donc la deuxième jeune femme qui revêtait la robe de la Sagesse et détenait le Sceptre d'Athéna - le seul véritable effet de son armure divine, qu'elle osait garder auprès d'elle - à sa connaissance.

Sa jeunesse, sa fougue et sa gaieté faisaient d'elle une personne appréciée de toute la caste et ce même si bon nombre avait eu du mal à la reconnaître.. et avait même tenté de l'assassiner.. mais à des temps oubliés remontaient ses anecdotes dénuées du moindre intérêt dorénavant. Quelle que soit la personne qui recevait la lumière divine comme fardeau éternel, le vieux maître se devait de la protéger au péril de son existence, si tel en était la toute puissante volonté divine.

Chassant momentanément ses pensées pour se concentrer sur sa marche, Dohko s'empressa de suivre les pas de sa déesse dans le tintement sourd, qui accompagnait chacun de ses coups de canne sur le sol marbré du temple. Son échine se tordant sous le poids de la vieillesse et de la douleur retrouvée, le vieux maître monta difficilement les nombreuses marches, qui constituaient l'imposant escalier de marbre conduisant aux appartements de la déesse et aux salles de réception. Une fois au plus haut de celui-ci, le vieux maître laissa un profond soupire s'échapper de ses lèvres bordées d'une imposante barbe blanchâtre. Mais là ne s'arrêtait pas l'effort, puisque quelques secondes plus tard, il aperçut sa déesse disparaître au travers d'incroyables portes dorées donnant sur une salle aux mille et unes merveilles.

Pourtant lassé par les nombreux kilomètres, qu’il avait déjà parcouru pour arriver jusqu’ici, le vieux maître n’en laissait rien transparaître et se décida finalement à s’engouffrer dans cette mystérieuse pièce, ornée des différents matériaux qui résidaient en ce bas monde. Là, Athéna la convia à s'installer sur l'un des nombreux fauteuils de velours, qui entouraient la table centrale; et c'est presque inévitablement que le vieux maître accepta son invitation pour ne pas l'offusqué.

« Désirez vous peut être quelques chose Dohko… ? » Avait murmurer la Déesse, jettant un regard, quelques peu fébrile par la fenêtre… « Ou bien voulez vous me parlez de suite de ce qui trouble vos pensées, et hante vos rêves… ? »

Se hissant avec une difficulté presque ironique sur le siège, Dohko s'adossa finalement contre le dossier du fauteuil, avant de se rendre compte que de là où il était, il ne pouvait apercevoir sa déesse.. ses yeux n'arrivant même pas à la hauteur de la table..

¤~~ Je vous remercie déesse, mais votre présence me scie amplement.. je n'ai nul besoin d'autres agréments, lui répondit-il, de cette voix rauque et haletante. .. hum.. les questions incongrues seront trouvées leurs réponses dans les méandres d'un passé révolu.. ne vous en souciez pas.. je saurais trouver la voie qui me conduira jusqu'au réponses escomp.. ~~¤

Le vieux maître n'eut le temps de terminer sa phrase, qu'il ressentit un cosmos flamboyant de Justice s'embraser depuis les profondeurs du Sanctuaire. Refermant les yeux pour se concentrer sur celui-ci, il finit tout de même par les réouvrir un court instant plus tard.

¤~~ Aiolos du Sagittaire.. s'avance.. murmura-t-il, sachant pertinemment qu'Athéna l'avait perçut bien avant lui ~~¤

*°¤~ Le retour de la Lumière... ~¤°* Messagedohko28zm

Lentement, Dohko s’en était allé se choir sur l’un de ces fauteuils, désignés par la Déesse. Déesse, qui bien évidement, semblait avoir eu oublier une chose. En effet, Dohko, une fois installé, ne pouvait apercevoir sa Déesse.

¤~~ Je vous remercie déesse, mais votre présence me scie amplement.. je n'ai nul besoin d'autres agréments, lui répondit-il, de cette voix rauque et haletante. .. hum.. les questions incongrues seront trouvées leurs réponses dans les méandres d'un passé révolu.. ne vous en souciez pas.. je saurais trouver la voie qui me conduira jusqu'au réponses escomp.. ~~¤

Et alors que sa voix, rauque et haletante s’élevait dans les airs tel une douce mélopée, Athéna s’était retrouvée à ses côtés, lui tendant un magnifique petit coussin de velour rouge.
Ainsi, une fois ce coussin bien installé sous son postérieur, il apercevrait au mieux sa Déesse, ayant toujours ce doux sourire emplit d’amour ourlant ses lèvres, quand soudain, elle s’immobilisa. Ses prunelles se ruant rapidement sur la porte fenêtre.

"Athéna"

Ainsi, voilà ce qui avait faire immobiliser la Déesse… Le retentiment d’une voix familière, encore. Un cosmos oeuvrant pour la paix et la justice. Le retour d’un prodigieux Chevalier.

¤~~ Aiolos du Sagittaire.. s'avance.. murmura-t-il, sachant pertinemment qu'Athéna l'avait perçut bien avant lui ~~¤

Dohko avait bel et bien raison… Aiolos, Chevalier d’Or du Sagittaire s’était lui aussi éveillé… Son cosmos s’était embraser depuis déjà bien des minutes, et dès la première seconde, Athéna l’avait su. Et en cet instant, ces éternelles pensées semblaient être tournées vers ces Chevaliers…
C’est vrai, ou étaient-ils tous passés… ? Le Sanctuaire semblait être vide de toute vie en lui.
Et pourtant, Athéna, du fin fond de son cœur savait que quelques part sur cette Terre, ces Chevaliers étaient en vies. N’avait-elle pas toujours eu espoir ? Confiance ?
Elle savait pertinemment qu’un à uns, ils retrouveraient le Chemin du Sanctuaire, et si pour cela il fallait qu’elle aille elle même les chercher, elle le ferait.

* Aiolos… Chevalier du Sagittaire… Ô combien mon cœur s’emplit de joie, à l’idée de vous retrouver au Sanctuaire, sein et sauf. Je vous souhaite la Bienvenue au Sanctuaire Chevalier.*

Ainsi, Athéna avait fait parvenir sa joie au Chevalier d’Or du Sagittaire, gravissant les marches du Sanctuaire, alors qu’elle et Dohko se trouvait dans un petit salon de son Palais.
Lentement, ses orbes aux succulentes couleurs bleuâtre, se reposèrent sur le Vieux maitre, avec cet éternel sourire bienveillant.

« Ainsi, un à un vous revenez, et refaite vivre ce Sanctuaire… »

Au moment même ou elle parlait, un second cosmos ce fut ressentir au fin fond du Sanctuaire… Une autre silhouette, loin derrière Aiolos encore, gravissait les longues et infinissable marches du Sanctuaire.

~°~ Athena moi Jabu jure solenellement que je te protegerais jusqu'a la mort, que je me battrais pour toi quitte a en perdre la vie ! ~°~

Jabu… Chevalier de la Licorne, lui même. Athéna ne pouvait que conserver son éternel sourire. Un à uns, les âtres qu’elle chérissait plus que tout au monde, revenait à elle, dans le seul but de protéger la Terre.

* Ma joie ce fait immense… Jabu, Chevalier de la Licorne. Je suis heureuse de vous revoir, et vous souhaite la bienvenue au Sanctuaire. Vous nous avez manqué Chevalier. *

Délicattement, elle s'était laissée choir sur l'un de ces fauteuils, trônant face à celui duquel Dohko était assit. Ses prunelles était de nouveau ruées sur la porte fenêtre. Patiement, elle attendait ses Chevaliers... Ses enfants... Car comme une mère, elle les aimait et s'inquiètait plus que tout pour eux.
Seiya, Hyoga, Shaka, Saga, Shura... et tout les autres...?
Le seuls aura qu'elle avait sentit parvenir à elle furent ceux de Ikki et de Shun...
Et de là ou les deux frères se trouvaient, ils avaient pu ressentir l'éternel joie de leur Déesse, à l'idée de les savoir en vie, bien qu'inquiète pour eux...

Gold Saint Nombre de messages : 55 Age : 36 Date d'inscription : 12/04/2006

Le souvenirdes marches du sanctuaire était encore vivace dans l'esprit du gold saint du sagittaire, mais rien a faire, on aura beau se souvenir de leur longueur il est impossible de se souvenir de la difficulté pour les gravir! Malgré le fait qu'Aiolos fut un gold saint jadis, malgré le fait que son entrainement jorunalier se résumait a une montée des marches en footing! Rien a faire, c'était toujours aussi dur! Durant son périple Aiolos traversa les maisons du Capricorne, du Verseau et des Poissons desertées! mais une fois arrivée dans celle des Poissons une sensation étrange le prit! Une aura d'une puissance inouie éclata dans la maison du Capricorne! Il reconaissait ce cosmos, il était similaire a celui de son éxecuteur, Shura était donc lui aussi revenu d'entre les morts! Ceci n'étonna en aucun point Aiolos qui se désinteressa totalement de cette explosion! Quand ses pieds le menerent entre le palait du Pope et celui d'Athéna il fut une nouvelle fois interpellé par une explosion de cosmos, cette fois ci elle était un tout petit peu plus lointaine, ça venait du temple du Scorpion! Milo...L'un des chevalier les plus droit et dont le sens de l'honneur était devenu légendaire! Si les chevaliers d'ors se réveillaient un a un de la sorte c'est que quelque chose se préparait!
Toujours est il qu'Aiolos se dirigait encore vers le palais d'Athéna, ses pas devenant de plus en plus difficiles plus il se raprochait de la demeure de sa déesse! Un stress le gagnait, il avait toujours pour souvenir d'avoir été considéré comme un traitre aprés sa mort! Comme un moins que rien, il n'était pas dupe, malgré le fait que son âme avait été scellée en enfer il n'en ratait pas une, toutes les actions du Sanctuaire étaient sous sa surveillance! Enfin...Il fut aussi vu comme un héros aprés sa mort, mais les personnes le considérant de la sorte étant tellements rares... Aiolos ne préfera pas y penser, d'un naturel optimiste il ne pouvait penser une seconde qu'Athéna puisse lui reprocher quelque chose, aprés tout il en était le sauveur!
Finalement le palais d'Athéna s'offrit a lui, devant ses yeux ébahis la batisse de la déesse s'offrait a lui, il ne perda pas une seconde, ses pieds étant alimentés par les battements effrenés de son coeur! Il avancait doucement et prudement dans la demeure de sa protégée! Quand il ressentit dans l'antichambre de la déesse deux cosmos! L'un ne lui était pas inconnu, il s'agissait du cosmos du vieux maître, Dohko de la Balance, celui que l'on disait le plus sage et le plus expérimenté de toute la chevalerie Athénienne! Seulement l'autre cosmos n'était que familier pour Aiolos, il reconaissait des bribes, des recoins de cette cosmo énergie mais il ne parvenait pas a mettre un visage dessus! Mais il lui rapellait tellement celui d'Athéna bébé, enfin c'était impossible, ce cosmos était trop...immense...enfin...

Il se profila a l'entrée de la chambre, et sous ses yeux ébahis se trouvaient effectivement Dohko et une jeune femme aux cheveux violets touchant presque le sol! Il fit un arrêt sur image devant une telle beautée, se pouvait il que cette femme soit Athéna? Oui il n'y avait maintenant plus aucun doute, ce cosmos ne lui était que trop familier, par reflexe Aiolos posa un genou au sol sa tête suivant le mouvement et fixant ce même sol! Il susurra:

"A...Athéna...Aiolos chevalier d'Or de la constellation Zodiacale du Sagittaire est de retour en ces lieux et devant vous fait le serment de vous servir et de vous protéger au péril de sa vie..."

Des paroles bien futiles puisque tout bon chevalier avait fait ce même serment lors de l'acuisition de son armure! Mais quelque chose l'obligait a agir de la sorte!

Aiolos, enfin, avait franchit le seuil de l’entrée de cette pièce.
Genoux à terre, tête baissée, il n’avait pas attendu plus longtemps pour faire accueille à sa déesse…
"A...Athéna...Aiolos chevalier d'Or de la constellation Zodiacale du Sagittaire est de retour en ces lieux et devant vous fait le serment de vous servir et de vous protéger au péril de sa vie..."

Elle avait lentement penché son petit minois sur le côté, ses orbes indigo voguant sur le Chevalier, un sourire, tendre, s’esquissant sur ses lèvres. Elle l’avait observé, dans mots dire, acquièçant d’un signe de tête, lui faisant signe de se redressez d’un simple geste de la main, par la suite.
Au même moment, deux cosmos, encore une fois non méconnue, s’élevaient dans les airs du Sanctuaire Sacré.
Milo, le Chevalier Saint du Scorpion s’était éveillé, de même que Shura, Chevalier d’Or du Capricorne. Ainsi, sans mal, les Chevaliers avaient retrouvés la voie de la Lumière douce de la paix, qui les avait mené jusqu’ici, chez eux, si l’on puit dire.

<-~ Athéna, me voici de retour dans ce Sanctuaire que j'ai déjà tant protégé avec mes frères. Je voulais tout d'abord m'excuser pour le temps que j'ai pris à me rendre compte de ce qui m'arrivait. Je tenai à vous remercier de m'avoir guidé jusqu'à vous. Ces quelques paroles que je pensais nécessaires sont maintenant dites. Je suis de nouveau prêt à vous aider dés que cela sera possible. J'espère que vous prendrez en comptes mes dîres. N'hésitez pas à faire appel aux Chevaliers dés que le besoin se fera ressentir. Je serais dorénavant là pour vous. ~->

. : - Athéna, chère Athéna… Cette fois je suis de retour… Et je ne suis pas prêt de repartir… De nouveau là, je subviendrai à tous vos futurs besoins. Je suis sûr que vous m’entendez… Je ne peux bouger d’ici car ma mission est de protéger cet endroit. Cependant, toute modification de loi venant de vous sera, bien évidemment prise en compte… Pour vous et pour toujours… Vôtre chevalier d’Or du Capricorne. - : .

Comme aux retour des autres Chevaliers Athéna ne put que sourire face à cela.
Son regard tournée sur le bas du Sanctuaire, elle avait aussi perçu la présence de la belle et talentueuse Marine, Chevalier d’Argent de l’aigle.

* Milo… Shura… Tout d’abord, bienvenue chez vous, mes amis… Quel immense joie que de vous savoir de nouveau parmis nous… Je vous en remercie Chevaliers. Vous avez tous été si brave, si courageux, si fidèle… Marine, je suis également ravie de vous revoir, bienvenue au Sanctuaire. *

Doux message, adressé à ces Chevaliers, se trouvant chacun en leur Maison, qui d’ailleurs, peu à peu semblait se redressée, semblait reprendre vie et force.
Lentement, elle s’était quelques peu élevée sur la pointe des pieds, avant de pivoter sur elle même, faisant ains face au Chevalier Aiolos.

« C’est un immense plaisir de vous revoir Chevalier Aiolos. Si vous le voulez bien… »

Doucement, elle avait désigné un siège aux côté de Dohko, puis n’avait plus dit mots pendant un temps. Néanmoins, elle semblait sourire de nouveau…

* Ikki… Shun… Shiryu… Mes braves Chevaliers… C’est un grand bonheur de vous savoir sain et sauf. Vous vous retrouvez tous aux quatre coins du monde Chevaliers, j’espère désormais que vous allez pouvoir vivre en paix…*

Elle avait laissée Aiolos en compagnie de Dohko un instant, adressant un message d’espoir à ses Chevaliers Divin…

Alors que deux des Chevaliers d'Or ressuscités s'étaient regroupés au sein du Crusos Sunagein autour de la Déesse Athena, un rugissement brusque et puissant se fit entendre.
Les deux Chevaliers d'Or se tendirent inexplicablement, mais rapidement la surprise passagère fit place à une joie incontrôlée lorsqu'il reconnurent sans peine le grondement si familier... Ils se contentèrent de sourire et se tournèrent comme un seul homme vers la lourde porte d'entrée fermée.

Porte d'entrée qui, d'ordinaire si sombre, laissait passer pas ses interstices une puissante lueur dorée offrant de doux reflets argentés, rappelant une lumière divine...
Tandis le même type de rugissement émanait de derrière la porte de plus en plus lumineuse, les deux Chevaliers présents purent entendre le bruit de pas réguliers, mais étonnamment léger, rappelant celui d'un félin à l'affût...

Soudain, la porte s'ouvrit lentement, laissant apparaître un Saint. L'armure recouvrant son corps résonnant en symbiose avec les flammes lumineuses brûlant autour de lui, l'homme avait les yeux fermés, le visage serein, et portait son casque sous le bras.

Tout dans sa posture rappelait une majesté, une grâce que seuls les plus grands félins sur terre possédaient. Alors qu'il n'avait même pas ouvert les yeux, qu'il n'avait même pas entamé un seul geste, on pouvait deviner la toute puissance contenue au plus profond de son être...

*°¤~ Le retour de la Lumière... ~¤°* Aio1dk

La lumière disparut aussi brusquement qu'elle était apparue. Et le dernier rugissement sourd provint lorsque le Saint en Armure ouvrit les yeux, embrassant la salle du regard.
Regard qui, inexplicablement, brilla d'une lueur de joie à la vue de sa Déesse.

*°¤~ Le retour de la Lumière... ~¤°* 0893je

"A... Athena..."

En un éclair, le Saint mit un genou à terre, tout en frappant son épaule droite de son poing gauche, tout en baissant la tête.
Quelques secondes de silence se déroulèrent... Et lorsque le Saint releva la tête, on put voir nettement la lueur cristalline dans ses yeux, reflétant à merveille la joie présente en son âme et conscience, joie qui lui donnait l'envie de pleurer...

"Aiolia, le Chevalier d'Or du Signe du Lion, est de retour dans le monde des vivants afin d'assurer votre protection...
La Justice est des à présent de retour sur terre, et une fois de plus, je suis à vos ordres, pour la gloire de notre Cause.
Même après la mort, je n'ai cessé de croire en ce jour... Je n’ai cessé d'espérer de vous revoir, saine et sauve...
Malgré tous les tourments que j'ai dû subir, comme tous les autres membres de l'Ordre d'Or, même au delà des enfers je suis resté un Chevalier d'Athena..."

Se relevant alors, le Lion d'Or sourit à ses deux frères d'armes présents. Un sourire discret, mais exprimant un bonheur inconditionnel à leur présence en ces lieux.

"Aiolos... Dohko...
Mon frère, mon ami...
Vous aussi vous êtes de retour... Je ne sais par quel miracle nous avons eu une nouvelle vie, vous et moi... Mais ce dont je suis sur, c'est que je vais pleinement en profiter pour la gloire de la Chevalerie, et pour l'humanité.
Apparemment, l'un des Dieux Olympiens aurait reconnu l'Honneur des Chevaliers lors de notre sacrifice contre le Mur des Lamentations..."

Lentement, elle s’en était retournée vers les deux Chevaliers d’Or, déjà en sa compagnie. Un sourire, serein et bienveillant aux bords des lèvres. Athéna semblait quelques peu rassurée. Oui, rassurée, c’était bien le mot, puisqu’un à un, les Chevaliers du Sanctuaire, retrouvait le chemin de la Paix et de la justice. Bientôt, ils seraient tous là, elle le savait.
Elle s'excuse en silence, auprès de ces deux Chevaliers, assis face à face, autour d’une table.
Une douce langueur, ce soir là, berçait le sanctuaire, et toute cette candeur n’importunait guère les quelques oiseaux de nuit, autres créatures éoliennes, qui sommeillaient en ces lieux.
Et alors, qu’elle allait se laisser choir sur l’une de ces chaises, présentent aux côtés des deux Chevaliers d’Or, un halot de lumière vint à transparaître derrière l’immense porte du Palais.
Aiolia, le Chevalier d'Or du Signe du Lion, avait lentement laissé l’une de ses mains se poser sur la clenche de la porte, pour ensuite venir pousser celle-ci, avec autant de délicatesse qu’un dieux.
Majestueux, gracieux, il se tenait désormais devant ses deux compagnons d’armes, mais aussi devant celle qui se trouvait être sa Déesse, Athéna.
Comme le jour cède à la nuit, cet halot de lumière entourant toute sa personne, avait lentement cédé sa place à la douce lueur du Crépuscule, lumière « réelle « des lieux si l’on puit dire.
Aiolia, de ses prunelles à l’éclat azurée insoutenable, semblait fixer sa Déesse, il en va de soit, qu’il en était de même pour elle.

"A... Athena..."

Avait-il balbutier avant de poser un genoux à terre, inclinant la tête. Quelques secondes de profond silence. Athéna avait d’ailleurs profité de cet instant pour s’avancer de quelques pas éoliens vers le Chevalier du Lion.

"Aiolia, le Chevalier d'Or du Signe du Lion, est de retour dans le monde des vivants afin d'assurer votre protection...
La Justice est des à présent de retour sur terre, et une fois de plus, je suis à vos ordres, pour la gloire de notre Cause.
Même après la mort, je n'ai cessé de croire en ce jour... Je n’ai cessé d'espérer de vous revoir, saine et sauve...
Malgré tous les tourments que j'ai dû subir, comme tous les autres membres de l'Ordre d'Or, même au delà des enfers je suis resté un Chevalier d'Athena..."

« Vous avez cru en l’espoir mon cher Aiolia, tout comme jusqu’à vos retours j’y ai cru, tout comme j’y crois encore. C’est un immense bonheur que de vous revoir ici, sain et sauf . »

Elle avait parlée, enfin. Un sourire emplit de tendresse berçant ses lèvres. Elle n’avait rien ajouter de plus, laissant Aiolia, poursuivre, ces quelques paroles, à l’attention de ses compagnons…

"Aiolos... Dohko...
Mon frère, mon ami...
Vous aussi vous êtes de retour... Je ne sais par quel miracle nous avons eu une nouvelle vie, vous et moi... Mais ce dont je suis sur, c'est que je vais pleinement en profiter pour la gloire de la Chevalerie, et pour l'humanité.
Apparemment, l'un des Dieux Olympiens aurait reconnu l'Honneur des Chevaliers lors de notre sacrifice contre le Mur des Lamentations..."

Ainsi, l’une des questions torturant l’esprit d’Athéna venait de trouver réponse. Un Dieux, Olympiens, aurait sans nul doutes aidé Athéna et ses chevaliers.
Ses prunelles ruées sur le Chevalier du Lion, son index, droit, avait lentement rejoinds ses lèvres opaline. Intense réflexion qui arrivait. Les questions se multipliait dans son esprit. Qui ? Et pourquoi surtout ? A cet instant même, son regard posé sur Aiolia en voulait dire long. En savait-il plus ?

Gold Saint Nombre de messages : 55 Age : 36 Date d'inscription : 12/04/2006

"Aiolia mon frère, je me réjouis rien qu'a entendre ta voix! Si les dieux ont jugés de nous rendre la vie alors n'essayons pas encore de découvrir pourquoi! Du moins, ce ne sera pas ma priorité! J'ai une chose importante a faire avant de me soucier de la raison pour laquelle je suis de nouveau ici! Je dois profiter de cette opportunité fusse t'elle ephemere je ne peux rater cette occasion d'enfin m'expliquer avec mon assasin!"

Aiolos s'avanca vers Athéna et d'un coup se remit comme précedement genou au sol, la tête baissée! Il avait son casque a la main et son autre poing touchait le sol! Il balbutia ces quelques mots!

"Mes pas doivent me porter jusqu'a mon temple une fois de plus, Shura du Capricorne s'y trouve actuellement, je ne peux rester la les bras croisés alors que je tiens enfin une occasion de parler avec lui! Soyez rassurés Athéna, ma fleche ne sera jamais pointé sur mes freres d'armes et encore moins sur votre plus fidele admirateur et serviteur qu'est Shura!"

Il finit sur ses mots pour enfin sortir en vitesse de cette salle, remettant son casque en marche il se dirigait en vitesse vers son temple afin d'accomplir ce qui l'avait rongé durant ces 14 années humaines!

[Désolé du temps de réponse ainsi que de la pauvreté du post, je n'arrive pas a joindre les deux bouts entre les révisions et mon forum en ce moment! Gomen]

Regardant mon frère partir précipitamment, d'une manière que je ne lui connaissais peu, je ne pouvais qu'espérer qu'il n'arriverait rien de fâcheux entre Shura et lui.
En effet le Capricorne d'Or, dont la présence au sanctuaire brillait telle une bougie dans l'obscurité du Cosmos, avait apparemment réussit à retrouver le Chemin de la Vie, tout comme nous.

Durant les nombreux périples qui avaient suivi la mort de mon frère, j'avais appris à connaître Shura.
J'avais appris à le respecter en tant que Chevalier d'Or.
J'avais réussi à lui pardonner.
Un lointain souvenir me revint alors en mémoire. Le jour où quelque chose avait changé entre Shura et moi.
Le jour où je lui avais prêté main forte face à ce puissant Titan de Cronos, au pied du Sanctuaire, les paroles du Dixième Chevalier d'Or concernant mon frère défunt avaient été suffisantes.
Si auparavant je le considérais uniquement comme le meurtrier de mon frère, depuis il était devenu dans mon cœur un véritable Chevalier d'Or, que j'avais respecté... Tout en continuant de le haïr.

L'amour peut disparaître si rapidement de nos cœurs... Alors que les peines, elles, y restent gravées toute notre vie.
C'est la nature humaine..

Le claquement des deux lourdes portes me firent revenir à la réalité. Réalité où le fin et doux index de ma Déesse était posé sur mes lèvres, son profond regard plongé dans l'océan de mes yeux, y cherchant des réponses.
Je prenais doucement ma main d'Athena, ne la lâchant pas pour autant, tout en lui souriant faiblement.

"Aiolos a dit vrai, Athena. Si ce sont bien des Dieux Olympiens qui sont à l'origine des renaissances des Chevaliers... Nous ne pourrons sûrement pas chercher plus loin.
Les choix de l'Olympe sont impénétrables...
La question qui me parait primordiale, demeure celle ci: les Saints sont-ils les seuls à renaître? Ou l'ensemble des contrées du monde des vivants... Et du monde des morts... Se repeuplent-elles également?
Sommes nous à l'aube d'une nouvelle Guerre interminable?"

"Mes pas doivent me porter jusqu'a mon temple une fois de plus, Shura du Capricorne s'y trouve actuellement, je ne peux rester la les bras croisés alors que je tiens enfin une occasion de parler avec lui! Soyez rassurés Athéna, ma fleche ne sera jamais pointé sur mes freres d'armes et encore moins sur votre plus fidele admirateur et serviteur qu'est Shura!"

Sans mots, un doux sourire peint sur ses douces lèvres à la couleur rose framboise, elle avait acquiècer, puis regarder le Chevalier d’Or Aiolos s’éloigner.
Une fois la silhouette de celui-ci dissipé dans l’ombre des couloir du Palais, elle s’en était retourner vers Aiolia. Doucement, il lui avait prit la main. Se voulait-il rassurant envers sa Déesse ? Peut être.

"Aiolos a dit vrai, Athena. Si ce sont bien des Dieux Olympiens qui sont à l'origine des renaissances des Chevaliers... Nous ne pourrons sûrement pas chercher plus loin.
Les choix de l'Olympe sont impénétrables...
La question qui me parait primordiale, demeure celle ci: les Saints sont-ils les seuls à renaître? Ou l'ensemble des contrées du monde des vivants... Et du monde des morts... Se repeuplent-elles également?
Sommes nous à l'aube d'une nouvelle Guerre interminable?"

Une fois de plus l’Olympe avait frappé. Tout commençait à s’éclaircir dans l’esprit d’Athéna. Si elle et ses Chevaliers avaient retrouvé sans peine le chemin du Sanctuaire c’était bel et bien grâce au pouvoirs suprême d’un Dieu. Seul question qui persistait maintenant, lequel de ses frères, sœurs, oncles ou tantes avait permis cela ?
Faudrait-il qu’elle se rendre une fois de plus en l’Olympe pour éclaircir ses doutes ? Surement.
Néanmoins, elle ne comprit la dernière question du Saint Chevalier d’Or. Pourquoi donc tout cela les mèneraient ç l’aube d’une nouvelle Guerre ?
Elle secouait la tête, les lèvres légèrement plissées, de même pour ses paupières. Elle lâcha doucement la main du Chevalier, puis recula d’un pas avant de prendre paroles.

« A l’aube d’une nouvelle Guerre dites vous ? Pourquoi pensez à une chose si inimaginable Aiola ? Cela ne me vint encore à l’esprit. Si bel et bien un ou plusieurs Dieux sont à l’origine de ce renouveau, je doute que cela soit l’enclenchement d’une énième Guerre. Ou alors… Se pourrait-il qu’ils tentent de nous fausser … Mais j’en doute fort… »

Athéna… Toujours aussi naïve dans ses paroles parfois. Il n’y avait pourtant rien d’inquiètant sur le moment, alors à quoi bon s’affoler, pas vrai ?
Elle se fit muette désormais, concentrant toutes ses pensées sur ces Chevaliers de Bronze et d’Argent, de retour au Sanctuaire…Shun, Hyoga, Jabu, Marine, Dante…

Silver Saint Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 29/05/2006

[hj : Je signale que je poste en ayant passé les autres maisons du zodiaque en accord avec mes camarades de jeu.]

La traversée avait été plus rapide que dans ses souvenirs. Il est vrai qu’à l’époque il était un jeune apprenti et qu’il avait gagné en vitesse et en endurance. Les douze maisons avaient défilé devant les yeux du chevalier à la vitesse d’un cheval au galop. Cependant, l’atmosphère bien particulière de chacune d’entre elle l’avait frappé. Rien qu’à l’aura qui en émanait encore, on pouvait reconnaître son propriétaire légitime. Aussi après avoir été bercé, entre autres, du courage du lion, de la sérénité de la maison de la vierge et de la loyauté du capricorne nos trois chevaliers arrivent face à Athéna.

Lors de la traversée, la conversation a été menée bon train. Elle était chargée de questions. Autant sur l’identité des chevaliers revenus dans notre sphère terrestre que sur la raison de ce retour. Chacun d’entre nous était finalement persuadé d’une chose : ce retour n’était pas raison. Ce qui signifiait, même si aucun d’entre nous, peut-être par une pudeur malhabile, n’avait osé prononcer ce mot qu’une nouvelle guerre sainte était à nos portes.

A la hauteur de la maison des poissons, Dante avait laissé ses camarades marcher de front devant lui. Cette situation, inconsciente au départ, trouvait maintenant explication dans son esprit : le corps des deux chevaliers était un ultime rempart au regard des autres chevaliers et au regard d’Athéna.
Alors même qu’il voulait expier ses fautes, la honte et la crainte ne le quittait que par interstices réduits et ce, en dépit des mots encourageant que Hyoga et Shun avaient proféré chacun à leur manière.

En traversant les temples, il avait observé leur attitude. Aussi, il avait l’impression très nette que chacun d’eux guettait quelque chose ou quelqu'un avec une fébrilité mal dissimulée. Il se doutait que Shun s’attendait à voir apparaître son frère. Et l’idée de voir apparaître les flammes du phénix glaçait le sang de Dante. Et Hyoga ? Ce doit sûrement être un de ses frères chevalier de l’espoir qu’il recherche ou alors le maître des glaces. Le feu et la glace, l’objet de quête de ses deux compagnons était en soit paradoxal tant leur but et leur détermination était commune.

Lorsqu’ils passèrent l’entrée du temple d’Athéna, une surprise de taille les attendait. Les deux frères d’or étaient réunis. Il reconnu le chevalier du lion immédiatement tandis que le chevalier du sagittaire était un inconnu pour lui. Il le repéra à son armure qui ne laissait nul doute sur son identité.

Dante s’avança entre les deux bronze saint et passa près des gold saint dans un silence lourd. Ses entrailles le tiraillaient comme jamais. Face à Athéna il déposa son urne puis, se plaçant à côté de celle-ce, déposa un genou au sol et sorti de son mutisme.

« Déesse, frères d’or et de bronze, je ne prétend plus être votre allié. Aucune des circonstances atténuantes que je pourrai invoqué ne mérite le pardon de ma trahison auprès d’Hadès. Je dépose l’armure de cerbère dans ce temple et ne la reprendrai que lorsque vous estimerez que mes crimes sont expiés… si vous m’accordez cette chance bien sur. »

Il regardait le sol n’osant lever le regard. Bien qu’il faisait le maximum pour se contenir, la main posée sur son genou accroupi tremblait légèrement. A la fin de ces mots, un goûte de sueur imposante perla sur son visage pour s’écraser sur les dalles de marbre du temps.

Il craignait la réaction de chacun sachant que si les rôles avaient été inversés, les chaînes de cerbère auraient déjà frappé le traître à son rang. Qu’en serait-il si un gold saint venait à lui infliger pareil courroux ?
La question ne se posait pas, il devrait accepter et survivre.

Le Palais d'Athéna était en vue. Ils allaient enfin savoir qui étaient revenus à la vie. Bien sûr Shun savait que Saori-san était déjà dans le temple. Mais qui était avec lui.

Durant leurs traversée, ils avaient rencontrés quelques chevaliers et surtout dans le temple du Sagittaire. Demeure d'Aiolos restée inhabitée physiquement mais gardée par le cosmos de ce dernier pendant 13 longues années. Et en y pénétrant Shun avait ressentit ainsi que ses amis que le cosmos à l'intérieur du temple était extrèmement puissant. Cela ne venait pas de Shura du Capricorne ou de Milo du Scorpion qui était auprès de lui. Non mais cela venait d'un cosmos qui s'approchait de la neuvième demeure. Et il ne pouvait qu'appartenir à son propriétaire car le temple résonnait avec ce cosmos.

Toujours accompagnés de Hyoga et Dante, Shun salua rapidement les deux chevaliers et sortit du temple afin de continuer leur ascension qui les menait à Saori.

Shun entra enfin dans le temple d'Athéna. Pendant qu'ils avaient traversés le temple du Poisson, son combat contre Aphrodite lui revint en mémoire. C'était ici-même qu'il avait déployé toute sa cosmos-énergie. Des frissons lui parcourent le corps et une larme coula le long de sa joue. Puis il regarda pour voir son ami et Dante. Il sourit à Hyoga mais s'aperçut que Dante était un peu en retrait.

Cela était compréhensible, ils étaient à quelques mètres du Palais d'Athéna et Dante devait craindre de la réaction des autres. Shun ne dit rien et continua de courir. Encore une dixaine de mètres et ils fûrent enfin à l'entrée du temple.

Shun ralentit et se mit à marcher à côté de Hyoga et toujours suivi de Dante. Il pénétrèrent à l'intérieur du temple et virent trois personnes. Deux vêtues d'une armure dorée et une jeune fille portant un sceptre. Shun ainsi que Hyoga savait très bien de qui il s'agissait. Et la pression fût si forte qu'à mesure qu'ils s'approchaient des trois personnes, des larmes coulaient le long de ses joues. Mais c'étaient des larmes de joie.

L'un d'eux se retourna, les salua en souriant et les quitta. Les ailes de son armure ne pouvaient le trahir ainsi que son cosmos qui faisait penser à celui de Seiya. Il s'agissait d'Aiolos, chevalier d'Or du Sagittaire. C'était grâce à son sauvetage que leurs aventures avaient commencées et étrangement, il l'en remerciait intérieurement.

Puis il vit un autre chevalier d'Or. La puissance qui émanait de son cosmos était telle celle d'un Lion prêt à attaquer et défendre ses amis et la Justice. Il s'agissait d'Aiolia, le jeune frère d'Aiolos. Une chose qui frappa Shun fût leur forte ressemblance et pourtant ils n'étaient pas jumeaux mais c'étaient comme si. Les larmes continuaient de couler tant il était heureux, ce qui fît sourir Hyoga.

"Bon retour sur Terre Aiolia du Lion. J'ai tant prié les Dieux lors de votre Sacrifice devant le Mur des Lamentions pour qu'ils vous laisse une seconde chance. Je suis heureux qu'ils m'ont entendus.

Marine aurait été ravie de te revoir."

Puis son regard se tourna vers la jeune femme. Il resta sans voix un moment, croyant avoir un mirage devant lui. Il laissa Aiolia et se dirigea vers elle. Il voulait en avoir la certitude. Il la regarda. Non, ça ne pouvait pas être elle et pourtant... Les mêmes cheveux, le même visage, la même prestance, le même cosmos si doux et en même temps si puissant. C'était elle, elle aussi était revenue. Saori était revenue.

Une explosion de joie s'empara alors de lui et il se jeta dans les bras de la jeune déesse en pleurant.

"Saori-san. Toi aussi tu es revenue d'Elysion. Si tu savais comme je suis heureux de te revoir ici en ce temps de paix. Je ne rêves que d'une chose maintenant. Que Shiryu, Ikki et Seiya reviennent eux aussi et je sais qu'ils reviendront. Ils n'ont jamais, nous n'avons jamais abandonnés."

Il se recula de quelques pas de Saori et essuya ses larmes. Bien sûr il savait très bien qu'elle était Athéna mais pour lui, elle resterait toujours Saori-san.

Divine Saint Nombre de messages : 27 Date d'inscription : 17/05/2006

Hyoga, après avoir repris ses esprits grâce aux douces et sages paroles de Shun, avait repris le chemin menant au sanctuaire en compagnie de ces deux compagnons. La traversée semblait beaucoup moins pénibles puisque, cette fois ci, il n'avait plus eu à affronter les puissants chevaliers d'or...

Cependant, l'épreuve de la traversée de la onzième maison fut quelque peu douloureuse pour Hyoga même si il ne l'avait pas montrer. Ses souvenirs du combat face à son maître étaient encore bien ancrées dans sa mémoire. Il avait revécu, l'espace d'un instant, toute l'intensité de cet affrontement et la douleur des deux chevaliers à s'affronter jusqu'à la mort au nom de la justice...
Mais il devait s'accrocher, se montrer fort, et continuer sa route.

Il continua alors, toujours avec ses amis, la montée des marches qui menèrent au temple d'Athéna. Lorsqu'ils s'en approchèrent, Hyoga sentit alors une immense impression de bien être lui envahir l'esprit. La cosmo-énergie déployé par ces lieux lui faisait ressentir une immense plénitude... C'était tellement agréable et, c'est un sourire de soulagement aux lèvres, qu'il entra juste derrière Shun dans le temple de la déesse qu'ils avaient tous jurés de protéger.

Mais ils n'étaient pas seuls. Aiolos et Aiolia étaient déja présent. Hyoga sourit à leur présence. Si dans la chevalerie il devrait y avoir un modéle de loyauté et de courage, c'est bien ces deux chevaliers d'or que l'on désignerait. Leur fraternité semblait les lier encore plus dans leur devoir de justice et cela était à la fois magnifique et touchant de voir cela... Cependant, ce n'était pas le chevalier que cherchait Hyoga...

Et sa recherche semblait infructueuse...

"Aiolia, Aiolos... Je suis ravi de voir que vous êtes revenu parmis au sanctuaire."

Il ne rajouta rien. Certes il était content et avait témoigné sa politesse envers ses chevaliers mais son coeur était ailleurs depuis quelques instants.
Cependant, un soulagement divin apparut face à lui. C'était la présence de Saori, qui était revenue, saine et sauve, du royaume des morts.

"Saori..."

Après avoir vu l'enthousiasme de Shun face à la déesse, Hyoga alla vers elle et s'agenouilla face à cette incarnation divine. Certes, les anciens chevaliers de bronze et Saori était lié par un sentiment d'amitié très puissant, sans doute plus fort que tous les liens que pourrait avoir la déesse avec n'importe quel autre chevalier, cependant, le chevalier du cygne s'exprimait rarement de manière extravagante. Il faut dire, il n'était pas habituée à laisser exprimer sa joie comme Shun...

"Saori, je suis content de te revoir parmis nous. Je craignais qu'il te soit arrivé quelque chose et que nous n'aurions pas été là pour te protéger. Mais maintenant nous sommes revenus et je suis sûr qu'Ikki, Seiya et Shiryu sont déjà en route..."

Il baissa alors la tête, les larmes commencait à naître dans ses yeux et il voulait le cacher, pour se montrer toujours aussi fort et, surtout, froid que la glace...

"Mais je jure de toujours te protéger comme avant et que rien ne me fera renoncer. Je suis ravi que les dieux aient acceptés de te faire revenir ici et que, nous mêmes ayons eu ce privilège..."

Cependant, sur ces paroles, bien qu'aucun sanglot ne se fit entendre, les larmes commencaient à couler sur les joues de Hyoga pour finalement tomber sur le sol.
Les paroles qu'il gardait au fond de lui et qu'il venait de prononcer lui faisait prendre conscience que bon nombre de chevalier avait la grâce divine de revenir sur terre, au sein même du sanctuaire, mais que son maître, Camus, lui n'était toujours pas réapparu et qu'aucune trace de son cosmos ne se faisait ressentir...

[center]Un son qui résonne…Des pas qui martèlent le sol marbreux du Palais de la Déesse, et puis enfin, une haute silhouette qui prend forme dans l’encadrement des deux immenses portes.
Elle eut aussitôt tournée ses prunelles vers le nouvel arrivant. Sans mal elle reconnut de suite le saint Chevalier d’Argent du Cerbère, Dante.
Il s’était avancé sans mots vers la Déesse, déposant son urne face à elle. Profond silence. Il déposa ensuite un genoux à terre, et prit parole.

« Déesse, frères d’or et de bronze, je ne prétend plus être votre allié. Aucune des circonstances atténuantes que je pourrai invoqué ne mérite le pardon de ma trahison auprès d’Hadès. Je dépose l’armure de cerbère dans ce temple et ne la reprendrai que lorsque vous estimerez que mes crimes sont expiés… si vous m’accordez cette chance bien sur. »

Dante n’eut oser regarder la Déesse dans les yeux. Il avait donc reprit son profond silence, le regard fixé au sol.
Elle s’était quelque peu abaissée, afin de se retrouver à la même hauteur que le Chevalier. Puis d’un simple geste délicat de la main, elle lui releva le menton, un doux sourire berçant ses lèvres.

« C’est fort courageux de votre part Chevalier de venir ici depuis que…Enfin, je dois vous avouer que j’apprécie un tel courage. En ce qui concerne votre armure, elle restera ici le temps que vous retrouvez la « paix » Chevalier. Votre pardon est accordée, toutefois, j’aimerais que vous repensiez aux circonstances qui ont fait que vous avez voulu trahir les voix impénétrables de la justices….Nous en reparleront ensuite Chevalier. Néanmoins, je suis ravie de vous revoir, sain et sauf. »

Etait-ce la réponse qu’attendait le Chevalier ? Peut être pas… Néanmoins, il avait reçu le pardon d’Athéna, n’était-ce pas ce qui était le plus important ?
Elle se releva, lentement, invitant le Chevalier à en faire de même, tandis que ses orbites se virent se poser sur l’un des deux Chevaliers qui accompagnait Dante.
Shun, Chevalier de Bronze d’andromède, voilà ce qui fit sourire d’avantage la Déesse. Elle n’avait encore dit mot à son sujet, l’observant pour le moment. Il saluait les Chevaliers d’Or, elle n’allait tout de même pas l’interrompre.
Et puis, sans qu’elle n’eu le temps de dire ou de faire quoi que ce soit, voilà qu’elle se retrouvait dans les bras de Shun, celui-ci étant quelques peu en larmes. La joie surement.

"Saori-san. Toi aussi tu es revenue d'Elysion. Si tu savais comme je suis heureux de te revoir ici en ce temps de paix. Je ne rêves que d'une chose maintenant. Que Shiryu, Ikki et Seiya reviennent eux aussi et je sais qu'ils reviendront. Ils n'ont jamais, nous n'avons jamais abandonnés."

Les paroles du Saint Chevaliers étaient réconfortantes, et emplit d’espoir. Voilà ce qui réchauffait le cœur de la Déesse. Un doux baiser déposer sur le front, doux sourire aux lèvres, elle reprit donc paroles.

« Je suis également très heureuse de te revoir Shun…. J’ai tellement eu peur pour toi, pour vous. C’est un immense plaisir de te revoir ici, oui. »

Elle se décidait enfin à quitter les bras de Shun, quand elle apperçut Hyoga. Lui aussi était là. A croise que tous c’étaient passer le mots pour faire le retour aujurd’hui.

"Saori, je suis content de te revoir parmis nous. Je craignais qu'il te soit arrivé quelque chose et que nous n'aurions pas été là pour te protéger. Mais maintenant nous sommes revenus et je suis sûr qu'Ikki, Seiya et Shiryu sont déjà en route..."

Il baissa alors la tête, les larmes commencait à naître dans ses yeux et il voulait le cacher, pour se montrer toujours aussi fort et, surtout, froid que la glace...

"Mais je jure de toujours te protéger comme avant et que rien ne me fera renoncer. Je suis ravi que les dieux aient acceptés de te faire revenir ici et que, nous mêmes ayons eu ce privilège..."

" Hyoga, toi aussi tu es là mon amis. C'est plus qu'un honneur que vous me faites tous là. J'espère que les autres ne tarderont pas également.
Je vous souhaite à tous, un bon retour au Sanctuaire..."

Elle parlait toujours aussi calmement, sereine. La joie innondait son coeur, retrouver ses plus proche fidèle était comme un cadeau tomber du ciel.
A présent, elle n'espérait plus que les autres ne tardent pas aussi....

Un doux baiser empli de chaleur et de douceur. Voilà ce que ressentit le jeune Andromède lorsqu'il vît Athéna se diriger vers lui.
Ce baiser pouvait paraître simple comme réponse pour plusieurs personnes, mais pour Shun, il voulait tout dire.

Il signifiait un grand bonheur quand à la vue pour Athéna de deux de ses plus valeureux chevaliers et surtout amis. Et Shun ressentait la même chose mais à la vue de celle qu'il crût perdue à jamais.

« Je suis également très heureuse de te revoir Shun…. J’ai tellement eu peur pour toi, pour vous. C’est un immense plaisir de te revoir ici, oui. »

Puis il vît Hyoga s'avancer vers Athéna et prendre la parole après s'être agenouillé. Il reconnaissait bien là son ami. Froid comme la glace, ne laissant que rarement se dépasser par ses émotions. Mais Shun le savait, son coeur était tout autre. Fait d'une flamme qui ne demandait qu'à s'embraser et réclamait l'amour d'une personne qui avait su lui donner se dont il fût trop longtemps séparé: l'amour d'une mère.
Et cela, le jeune Cygne l'avait trouvé à travers l'amour du Saint d'Argent Crystal du Cygne Bleu, puis plus tard à travers Shun et ses frères et enfin à travers le maître des Glaces Camus du Verseau.
Il savait bien ainsi que ses frères comment était Hyoga et il l'aimait comme il était. Son attitude froide ne l'avait jamais dérangée et ne le dérangerait jamais.

Alors que Hyoga exprimait à Saori sa joie de la revoir en vie, il le se taire un instant. Puis il le regarda faire une chose qui n'était pas habituelle chez Hyoga mais Shun savait que les sentiments qu'il avait en ce moment étaient trop fort pour lui et pour qu'il les garde enfuits au plus profond de son âme.

Il vît son ami baisser la tête et quelques larmes vinrent perler aux creux de ses yeux. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas vu Hyoga dans un tel état. Tellement longtemps qu'il ne se rappelle plus.

Et malgré le fait qu'il l'entendait reprendre la parole en retenant ses sanglots, Shun voyait très bien que Hyoga ne pouvait retenir ses larmes. D'ailleurs personne ne le pouvait ni même les Dieux et Athéna en était la preuve.

Mais il sentait qu'au fond du coeur de son ami, il restait toujours une trace de tristesse. Non pas pour ses amis mais pour son maître, le chevalier d'Or du Verseau.

Puis il entendit Saori reprendre la parole pour s'adresser à Hyoga et ses derniers mots fûrent pour lui ainsi que Hyoga et Dante alors que les Saints d'Or encore présents regardaient la scène.

" Hyoga, toi aussi tu es là mon amis. C'est plus qu'un honneur que vous me faites tous là. J'espère que les autres ne tarderont pas également.
Je vous souhaite à tous, un bon retour au Sanctuaire..."

Entendre le son de Saori était comme un cadeau du ciel. Lui qui avait craint ne plus jamais l'entendre ou la voir l'avait à présent devant lui.
Le sourire aux lèvres, il lui répondit.

"Merci Saori-San et je sais que les autres ne tarderont pas à revenir. Ce n'est qu'une question de temps."

En disant ses paroles, il pensait à ses frères, aux autres chevaliers d'Or ainsi qu'aux chevaliers d'Argent mais surtout à son frère Ikki. Il le connaissait et il savait qu'il arriverait et renaîtrait tel le Phoenix.

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